Thomas Pesquet, astronaute français de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) n’est plus à présenter. Et pourtant, dans
son roman autobiographique « Ma vie sans gravité », nous avons la chance de faire réellement sa rencontre ! De son enfance profonde à ses aspirations professionnelles concernant l’avenir de l’exploration spatiale, Thomas nous partage une grande partie de son savoir, de son cheminement personnel, de ses pensées et de ses sacrifices pour en arriver là. Une bonne dose d’inspiration en perspective !
Croire en son étoile
Au fil des lignes de son autobiographie, Thomas n’a de cesse de mettre en perspective les notions fondamentales de son parcours. Celles qui font partie des trois quarts immergés de l’iceberg. Les rêves, sacrifices et efforts pour atteindre les étoiles sont des morceaux important d’une vie que nous oublions trop souvent dans les vies de personnalités inspirantes. Et ceci dans tous les domaines. Une phrase qu’il martèle lui ayant été soufflée par un camarade astronaute résume bien les embûches potentielles d’une existence aussi ambitieuse : « La seule chose dont on est sur, c’est la date de départ, après le départ, et la date d’arrivée, après l’arrivée. »
En définitive, il nous fait comprendre un fait universel : le chemin ne se tracera pas tout seul !
Écriture et lecture agréable
Notre astronaute national nous partage son incroyable parcours sous tous les angles. Et avec une très grande habileté d’écriture. Tantôt profond, tantôt léger et avec un peu d’humour parfaitement dosé. Parfois des passages tristes sont distillés (et oui, une vie humaine ne peut être séquencée que de moments joyeux, malheureusement), et quelques lignes plus loin, une remise en perspective du contexte nous permet de relativiser. Il nous fait part de ses doutes, de ses remises en questions. Même lors des moments les plus périlleux de ses missions en sortie extra-véhiculaire. C’est dire la richesse de ce qu’il nous transmet !
Un puits d’information astronomique
Outre son vécu, dans son livre autobiographique « Ma vie sans gravité », Thomas détaille ses deux missions dans la Station Spatiale Internationale (ISS). De la réussite et la difficulté des « épreuves » pour devenir en 2009 un des 6 nouveaux astronautes de l’ESA, en passant par les sept premières années d’entraînement aux quatre coin de la planète, loin de sa femme Anne pour qui tout le parcours de son compagnon a du être compliqué à vivre (on la comprend), tout y passe ! Il n’est pas avare d’informations précises sur l’ISS, ses collègues de la NASA, de Roscosmos et autres.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré lire
son autobiographie que je recommande vivement de lire à votre tour. Notamment parce qu’il évoque bien mieux les moments importants de sa vie que je n’ai pu les résumer dans ces quelques lignes !