Poster Girl de Veronica Roth est le premier roman de
science fiction que je lis ! Et qu’est-ce que j’ai aimé ! Il faut dire que le travail graphique de la maison d’édition,
Albin Michel, m’a vraiment attiré. Sans compter sur un pitch percutant en quatrième de couverture. Avec tout ça, je me suis jeté à l’eau. Et je ne regrette pas d’avoir succombé pour cette dystopie.
Comme au cinéma, l’univers s’installe progressivement ! Les particularités du monde qui régi l’ambiance et défini les personnages doivent être posées. Et science fiction oblige, il y a donc pas mal de descriptions de lieux et de personnages. Au moins au début. Progressivement, les éléments d’intrigues sont en place. Et à peu près à la moitié, on peu se permettre d’appeler ce roman un « page turner » !
Des thématiques sous-jacentes
Sans dévoiler les enjeux de l’intrigue développé, beaucoup de questions importantes de sociétés sont abordées par comparaison avec les nôtres. Celles dans le monde réel en comparaison de la fiction. Des questions d’avenir et de limites liées à la technologie sont soulevées. Quels sont les risques d’une implication technologique trop grande dans une société et dans le quotidien de ses citoyens ? La proximité de la société de fiction décrite permet de ressentir une forme de critique constructive des défauts de nos sociétés contemporaines ! Comptez également sur quelques prises de positions féministes encrées dans le réel… Ces passages sont courts, servent le propos. Je les juge donc plutôt intéressants dans le déroulé narratif du récit ! Ce sont la des marqueurs d’une époque !
Des personnages parfaitement développés
Concernant les personnages, ils sont hauts en couleurs, hyper attachants et foncièrement empreints d’histoire forte et commune ! La Poster-Girl, Sonya, héroïne du roman, est parfaitement développé : avec ses complexités, ses doutes, ses forces et ses faiblesses !
Notamment, en tâche de fonds semble se cacher une évolution du personnage principale qui laisse à penser qu’il s’agit d’une forme de passage à l’âge adulte ! Bien que dans les faits, elle l’est depuis un moment, cela ressemble là à une réalisation complète du monde qui l’entoure jusqu’à l’élever jusqu’à ce statut que l’on peut qualifier « d’adulte » !
Ah, et pour celles et ceux qui aiment savoir quel est le trope dans l’histoire : Enemies to lovers ! C’est pour vous c’est cadeau !
Poster Girl n’a pour moi pas grand chose à envier à « Divergente », un Best-seller également écrit par Veronica Roth et adapté au cinéma.
Foncez vous le procurer, je vous le recommande chaleureusement !