Ce fut le premier livre de J.R Dos Santos que j’ai lu ! Je dois dire que j’ai été époustouflé ! La manière dont il allie son histoire avec les faits scientifiques est tout simplement magistrale !
Tomás Noronha, le protagoniste vit une aventure qui l’emmènera aux portes de la connaissance des théorèmes de l’incomplétude, de l’incertitude, de la théorie du chaos, des cordes, de la relativité restreinte et générale jusqu’à… la formule de Dieu ! La CIA est dans le coup, des manuscrits inédits d’Albert Einstein sont de la partie. Alors, je vous l’accorde, toutes ces théories peuvent faire peur ! Certains d’entre vous peuvent se dire que « les maths et vous ça fait deux ». Je peux vous assurer que les faits scientifiques viennent enrichir le récit et non plomber le rythme du développement narratif.
D’un point de vue strictement personnel, j’adore les sciences ! Alors imaginez mon bonheur de lire un roman qui utilise à merveille toutes ces théories aux services de l’histoire. Et quand il s’agit de faire appel aux travaux du plus grand génie du 20ème siècle, et peut-être de tous les temps (c’est mon point de vue), cela devient pour moi, un ouvrage référence du genre. Je parle bien entendu d’Albert Einstein. Vous l’aurez sans nul doute reconnu sur la couverture dont nous parlerons dans l’analyse « objective » du bouquin.
Pour en revenir au personnage principal de l’histoire, j’ai tout de suite accroché avec sa personnalité ! Ce professeur d’histoire portugais (également la nationalité de l’auteur), spécialiste en cryptologie, que l’on vient chercher spécialement pour cette compétence et son incroyable capacité d’intuition, de logique issue de sa culture et de ses connaissances. Vous allez le suivre dans son apprentissage, surtout si vous continuez à suivre ses aventures dans les romans suivant. Ce que je vous conseille !
Le livre dans sa version poche, est édité par les éditions Pocket dans la catégorie Thriller, Fiction, Suspens. Et dans sa version première il est édité chez Hervé Chopin Éditions et paru en 2013. Ces maisons d’éditions ont édité tous les romans de JR Dos Santos en dates. Sur les deux couvertures, il n’y a que très peu de différences graphiques. Nous retrouvons le visage d’Albert Einstein penseur, éclairé par ce qui pourrait être une bougie comme les lumières lointaines du cosmos qu’il a étudié et théorisé toute sa vie. Sur les livres de poches est indiqué sur un bandeau rouge qu’il s’agit du best-seller de l’auteur avec plus de 2 millions d’exemplaires vendus. Ce n’est jamais anodin et témoigne souvent d’un bon livre.
Côté narration, ce qui est quand même le cœur du sujet une fois que la couverture nous a séduits (et cette chronique aussi je l’espère), ne contient pas de longueur. Les temps forts et les temps faibles du récit sont parfaitement bien gérés grâce à une syntaxe bien sentie. Les chapitres ne sont pas trop longs, ce qui apporte en plus un certain dynamisme à la lecture. Le livre contient 496 pages dans sa version poche, ce qui fait de ce dernier un roman de taille moyenne, contre 711 pages pour sa version première. La structure narrative est classique, nous ne suivons pas plusieurs protagonistes en parallèle et la gestion des points de vue est très bien maîtrisée.
Selon les utilisateurs Google, 94% ont aimé ce livre.