Il s’agit du premier livre de fiction de Bruce Benamran, L’ultime expérience est un très bel ouvrage ! Nous suivons les péripéties de Sylvain Guérin, un employé d’une grande entreprise qui reçoit un étrange message lui indiquant de ne pas se rendre au travail le matin du 24 mai 2014. Suite à ce message, il apprend par la télévision, qu’un accident vient de survenir sur le chemin de son travail. Une seule victime : Sylvain Guérin ! Comment est-ce possible ?
Voilà le point de départ de ce roman qui nous emmène sur la route d’une machination scientifique mêlant la génétique, la mémoire et le suspens d’un bon thriller ! La narration est bien ficelée, nous ne ressentons aucune longueur dans le déroulement du récit. Vous savez comme nous que c’est plus qu’appréciable quand la lecture d’un roman semble ne durée que 20 minutes. Et bien c’est le cas ! La tension des évènements est progressive. Elle nous permet d’être tenus en haleine durant toute notre lecture. Les personnages qui gravitent autour de Sylvain dans l’histoire, ont des profils intéressants et interagissent de manière cohérente et apporte de la valeur au roman. Les excellents personnages principaux c’est déjà bien. Mais quand les personnages secondaires suivent, c’est encore mieux !
Et puis ce qui fait la marque d’un bon thriller, c’est le dénouement final aussi imprévisible que troublant, vous en conviendrait. Inutile de vous le dire : vous ne pourrez pas deviner la fin du roman avant de la lire, et vous ne vous en remettrez pas !
Tous ces éléments, d’un point de vue strictement personnel, font de L’ultime expérience de Bruce Benamran, un très bon thriller.
En date de rédaction de cette chronique, le livre n’a pas été édité en poche. L’ouvrage est édité en 2020 par Flammarion et écrit par Bruce Benamran, connu pour sa chaîne YouTube e-penser. Nous nous interrogeons sur le choix graphique et de mise en scène de la couverture qui, pour nous, ne semble pas être des plus cohérentes avec le récit. N’hésitez pas à nous dire ce que vous pensez de la couverture dans les commentaires.
Concernant la structure narrative du récit, nous suivons l’histoire dans une forme de “triangulation” des points de vues. Trois acteurs, ou groupes d’acteurs, qui avancent dans l’histoire et se rejoignent dans une forme “d’entonnoir narratif.” La structure est rythmée par des chapitres courts, parfois très courts : une page ou deux. Cela dynamise les évènements. En revanche, ne vous attendez pas, si vous aimez les grands dialogues, à en retrouver beaucoup. Nous avons trouvé que certains dialogues manquaient de force.
Le livre décompte 492 pages, ce qui fait de l’ouvrage, un roman de taille moyenne. La durée de votre lecture ne devrait pas être des plus longues (selon votre vitesse de lecture bien entendu).
L’auteur reconnaît dans ces remerciements de fin, s’être inspiré des auteurs Chuck Palahniuk, René Barjavel et Bernard Werber. Si vous aimez les œuvres de ces écrivains, peut-être reconnaîtrez-vous quelques influences qui vous feront sourire.