Naaaaaaaaaaants ingonyaaaaaa ma bagithi baba
Sithi uhhmm ingonyama
Vous avez la référence j’espère ? Et si je vous parle d’un certain Simba qui est en bisbille avec son oncle Scar c’est mieux ? Toujours pas ?
Ce n’est pas bien grave parce que là avec « Entre fauves » on est bien loin de tout ça ! Mis à part la présence d’un lion à crinière noir qui partage volontiers ses pensées (Scar pour Disney et le bien nommé Charles dans le récit qui nous intéresse) circulez il n’y a rien à voir de plus…bon ok il y a bien quelques girafes, 2-3 éléphants et autres babouins aux fesses bleus mais promis la comparaison s’arrête là.
Ah si j’allais oublier, je conseille les deux sans problème.
« Entre fauves » est un roman choral, en gros ici on a plusieurs narrateurs qui relatent la même histoire sans le savoir. Des narrations complémentaires, qui se lient au fil des pages pour éclairer la même intrigue : un cliché de trophée de chasse où une jeune fille pose devant le corps inerte du fameux Scar. Ou Charles plutôt. Et forcément ce genre de photos de gros matou lâchement abattu, à l’heure où on ouvre des établissements pour venir caresser des chats, ben ça plaît moyennement. Alors oui Martin, garde au parc national des Pyrénées il veut la retrouver cette tueuse de lion. Surtout que lui il ne retrouve déjà plus son ours. Le dernier recensé dans ses montagnes. Donc il est un peu sur les nerfs Martin. Et puis il y a Komuti, ce jeune namibien qui rêve en grand. Qui rêve de lion, d’Un lion. De ce fameux Charles donc, majestueux (ex) roi de la jungle avec sa crinière noire.
On passe ainsi des montagnes pyrénéennes au désert de Namibie en tournant une page et c’est plutôt agréable.