Comme un spectacle de prestidigitation, oublié tout ce que vous pensez savoir du réel… L’illusion est totale ! Ce livre est pour ainsi dire construit comme un spectacle.
Vous lecteur, êtes comme le spectateur au théâtre : amener à envisager l’impensable jusqu’aux frontières du réel. Et tout comme la phrase phare de ce livre, que l’auteur scande lui-même sur les plateaux télé pour la promotion de ce livre, « il n’y a rien de plus insaisissable qu’une évidence », ce livre est construit comme une évidence que nous ne pouvons finalement jamais saisir. Au fur et à mesure des pages, nous pensons pouvoir comprendre la direction du récit, sans jamais en percevoir la finalité. Abracadabra, ce n’est pas la fin que tu pensais ! Et vous en conviendrez, c’est plutôt agréable de pas pouvoir deviner la fin d’un roman dès les premières pages.
Quelques horreurs qui vous retourneront l’estomac, une touche d’explications sans jamais trop en dévoiler, des personnages instables et défiant toutes réalités établies et vous obtenez la recette d’un livre qui cache des apparences derrières d’autres apparences !
Alexander Kreskine et Sam sont les 2 personnages centraux du récit. Et leur personnalité est vraiment bien développée – où n’est encore qu’une illusion ? Les 223 pages du roman sont découpées en petits chapitres de 2/3 pages, voire même parfois qu’une seule page. Vous imaginez le rythme souhaité par l’auteur ! Ce rythme littéraire profite au sentiment d’illusion et de spectacle que Viktor Vincent a certainement voulu donner !
Éditer en 2022 aux éditions Fleuves Noir, tout comme selon moi
les plus grands auteurs de Thriller tel que Franck Thilliez et j’en passe ! Et ceci pour son tout premier livre de fiction !
Nous connaissons, pour la plupart, Viktor Vincent le mentaliste et illusionniste de scène. Et bien maintenant nous connaissons également l’auteur de fictions noires que j’espère bientôt retrouver dans un nouveau récit !
À l’instar de ces livres de mentalisme et de l’identité visuelle de ces spectacles, l’image de la première de couverture est tout aussi soignée et tout aussi insaisissable que les évènements narratifs !
